Nicolas m'envoie l'adresse d'un site argentin qui relate nos aventures interactives sur Flyingpuppet.com. Grâce à ce billet moulte commenté depuis Buenos Aires, je découvre la version hispanophone des entretiens et articles de Turbulence sur la Paris Connection (Servovalve, Antoine Schmitt, Jean-Luc Lamarque, Frédéric Durieu, Nicolas Clauss et moi-même), le tout en français, anglais, espagnol et portugais ! Le 22 février 2003, Annick Rivoire avait écrit une page dans Libération sur ce remarquable travail de coproduction (Turbulence / CoriolisWeb / Dichtung-Digital.org / Museo do Essencial e do Além Disso) coordonné par Jim Andrews. Ainsi je commence à surfer sur des blogs sud-américains et découvre leurs sujets de préoccupation, plus politiques qu'anecdotiques. On est loin des vidéo-gags qui font fureur sur la plaNet. Je ne parle pas du tout espagnol, alors de temps en temps je passe par Sherlock, le traducteur automatique du Mac. C'est comique mais ça reste digne...
En écrivant mes billets quotidiens, je me pose régulièrement la question de la langue. Le site drame.org offre depuis ses débuts en 1996 une version anglaise. Dois-je continuer dans la langue que je maîtrise ou continuer en anglais pour profiter d'un lectorat évidemment beaucoup plus large ? Si c'est la qualité du texte qui le rend lisible, mon anglais n'est hélas pas à la hauteur. Devrais-je traduire les billets les plus importants et les publier sur un nouveau site ? Mon blog est la version de proximité du site, on s'y promène au quotidien, tandis que le site relate seulement les hauts faits professionnels ! J'hésite devant le travail colossal que cela demande. Je passe déjà entre un quart d'heure et deux heures à pondre chaque matin au réveil un texte auquel il faut adjoindre une image et trouver un titre. Je dors peu, je travaille beaucoup, mais je ne pourrai pas continuer ainsi dans les périodes de rush, c'est certain. Déjà les vacances approchent...