Antoine m'épingle en blogueur entre deux représentations de Nabaz'mob. Jusqu'ici, j'ai toujours trouvé un endroit pour mettre en ligne, mais c'est parfois au prix de certaines gymnastiques. Pour conduire notre chœur de cent lapins, je m'étais encore habillé en carotte et Antoine en bâton. Face au public, j'anthropomorphise les petits robots, mais c'est surtout l'occasion de dire quelques mots, de mettre un visage sur nos noms. Nous ne représentons qu'une énième déclinaison du Dr Frankenstein. Les deux malles pleines de créatures sont reparties ce matin chez Violet. J'ai conservé un double des clefs.


Détendus, Françoise et moi passons notre dernière journée à Amsterdam à flâner et faire du shopping dans les petites rues qui coupent les canaux : alcool d'œuf et genièvre, gadgets design, bonbons écœurants, fromages hollandais... Françoise a également trouvé l'oreiller en duvet dont elle rêve depuis longtemps ! Pour les garçons, il existe encore ici des vespasiennes qui rendent la vie plus facile, surtout lorsque l'on marche longtemps (au thé chaud) et qu'il commence à faire frais. Pour les filles, il y a des coffee-shops un peu partout et des cafés plus traditionnels !


Face à notre hôtel, un architecte imagina six maisons chacune dans le style d'un pays différent, ici l'anglaise, l'hollandaise et la russe. Nous reprenons le tramway vers la gare nettement plus chargés qu'à l'aller. Il semble souvent plus simple de faire ses courses partout ailleurs qu'à Paris, comme si nos yeux se réveillaient d'une séance d'hypnose... Le Thalys traverse les Pays-Bas et la Belgique pour rejoindre la Gare du Nord en 4h11.