mercredi 16 septembre 2009
Le bordel
Par Jean-Jacques Birgé,
mercredi 16 septembre 2009 à 01:14 :: Perso
Après l'aquaplaning vertical, un billet planning horizontal. J'aimerais prendre le temps de m'allonger pour lire les journaux auxquels je suis abonné. Heureusement il y a les voyages, à condition que je ne bavarde pas tout le long ! Certaines périodes ne favorisent guère l'écriture de mes billets quotidiens. Cette gymnastique a-t-elle un lien avec le fait que ma fille soit acrobate ? Sur son trapèze chaque mouvement est pesé pour ne pas se mettre en danger. Pour un improvisateur tel que moi le jeu consiste à savoir se rattraper.
Je compose pour pas mal de supports différents, j'aide Françoise au lancement de son nouveau DVD, je dois écrire pour des journaux, répondre à des interviews et je suis souvent en vadrouille. Revenu lundi soir de Francfort, je repars le 22 avec Antoine à Strasbourg pour présenter Nabaz'mob salle de l'Aubette avant (jeudi 24), pendant (samedi 26) et après Ososphère (1er et 3 octobre). À Francfort la musique du rideau d'eau remplit parfaitement sa fonction, notre deuxième clapier est en forme au Musée des Arts Décoratifs, j'ai terminé l'habillage sonore du DVD de Didon et Énée, j'ai des projets de collaboration avec Nicolas, avec Pierre-Oscar, avec Antoine et Bernard, avec Sacha, avec Sonia et Valéry, avec Étienne Mineur, avec Étienne Auger, avec Françoise (heureusement que j'adore les collaborations !), etc. Je pense aussi rembrayer bientôt sur mon projet d'album "solo" qui me refait de l'œil depuis que j'en ai trouvé le titre définitif (!)... Je suis certain d'oublier le plus important... Hier matin, j'ai répondu aux questions de Marc Helfer pour la télé finlandaise, il faut tester 100 alimentations électriques pour une troisième centurie de lapins et Radio En Construction me propose de faire une performance live pendant Ososphère... Je retourne à des activités plus prosaïques, changer la lampe d'un des deux vidéo-projecteurs et installer la version 5 de Cubase. Comme tout cela ne doit pas m'empêcher de vivre, bien au contraire, je me dépêche de finir !