samedi 14 janvier 2012
USA 1968, tour détour deux enfants
Par Jean-Jacques Birgé,
samedi 14 janvier 2012 à 10:05 :: Roman-feuilleton
À l'été 1968, deux enfants de treize et quinze ans parcourent seuls les États-Unis. Lorsqu'ils ne trouvent personne pour les loger, ils voyagent de nuit grâce à un abonnement aux bus Greyhound. Des chutes du Niagara à la frontière mexicaine, de l'Océan Pacifique à la Nouvelle Orléans ils font d'incroyables rencontres. Hébergés par un pathologiste à El Paso, un couple d'architectes à Berverly Hills, des hippies et le médecin des Black Panthers à San Francisco, des fascistes dans le Connecticut ou le patron de la Bourse de New York, des familles les accueillent lors d'un voyage initiatique où l'auteur découvrira sa passion pour la musique après avoir participé aux évènements de mai, deux mois plus tôt. Le journal de ce périple renvoie au passé qui a permis cette incroyable aventure comme à l'avenir qu'il suscitera. Une époque pleine de promesses se dessine avant que la réaction enterre les rêves de cette jeunesse qui pensait pouvoir réinventer le monde.
C'est mon second roman après "La corde à linge", édité par publie.net, après avoir été publié en épisodes sur ce blog. C'est le lieu d'un work in progress, le premier jet de ce qu'il sera sous sa forme numérique, puisqu'y seront ajoutés musiques et sons accompagnant le récit et les images déjà présentes, avec évidemment relecture et réécriture lorsque nous serons arrivés au terme de ce long voyage. Son titre est également provisoire.
Le texte qui précède pourrait figurer une quatrième de couverture !
Si l'on préfère, on peut également lire les épisodes au fur et à mesure de leur écriture et de leur parution sur Mediapart, où ce blog est publié quotidiennement en miroir. USA, tour détour deux enfants y est exposé dans la rubrique Édition qui rassemble exclusivement et chronologiquement les épisodes. Sur FaceBook, Google+ et Twitter je me contente de faire un lien vers cette page-ci.
Tandis que j'avance dans sa rédaction, le voyage aux USA devient la colonne vertébrale du roman, se nourrissant d'articles plus ou moins autobiographiques publiés durant les cinq années passées sur cette page. La digression fait partie de ce que j'appelle l'arborescence en étoile. Ces derniers temps, j'y passe tout mon temps, écrivant huit heures par jour ou effectuant des recherches dans mes archives ; ce ne sont plus des écrits, mais des objets qui raviveraient ma mémoire défaillante...