vendredi 26 septembre 2008
L'information transpire dans les médias américains
Par Jean-Jacques Birgé,
vendredi 26 septembre 2008 à 01:36 :: Humeurs & opinions
Lorsque la presse est aux mains des marchands d'armes et des puissantes multinationales qui dirigent la planète, le rôle d'Internet, pour l'instant ouvert à tous, devient de plus en plus déterminant. Les pouvoirs n'auront alors de cesse de le museler, de le discréditer, comme si les informations véhiculées par les professionnels étaient plus fiables... On peut regarder le Journal Télévisé chaque soir à la messe du 20 heures sans qu'aucun fait ne soit expliqué, sans que les motivations des uns ou des autres soient analysées. On joue sur le sensationnel et l'émotion, sans jamais donner les clefs pour comprendre de quoi il retourne. La presse s'engouffre souvent à une vitesse déconcertante sans vérifier ses sources et l'on voudrait nous faire croire que tout ce qui passe sur Internet n'est que la somme d'élucubrations de conspirationnistes paranoïaques. Il y en a sûrement, les grands médias n'ont pas le monopole du mysticisme. Mais il abrite aussi des foyers de résistance.
Il en existe aussi sur quelques chaînes de télévision, et aux États-Unis, comme Keith Olbermann de la chaine MSNBC fustigeant la récuperation des images du 11 septembre par la machine électorale republicaine au profit de John McCain déposant la marque 911 (TM) ! Ce n'est pas la révolution, mais Olbermann a tout de même été "déplacé" illico par sa chaîne.
Les questions que l'on peut se poser sur le 11 septembre dérangent. Parmi elles, il y a probablement des faits qui pourraient s'expliquer si le gouvernement américain n'avait pas bâclé l'enquête. D'un côté, l'accumulation des interrogations est telle qu'il est impossible de penser que toutes les allégations sont le fruit de l'imagination d'un paquet de fadas paranos (les faits sont là, les questions sont légitimes, ceux qui les posent sont responsables et compétents, et aucune réponse n'est apportée par le pouvoir), d'un autre il faut croire en l'Amérique (on peut se demander qui sont les mystiques) et la seule parade qui tienne un peu debout est qu'il devrait y avoir des fuites s'il y avait complot parce que trop de monde serait impliqué. Ce n'est peut-être qu'une question de temps, parce que les Nord-Américains commencent à avoir des doutes sur ce qu'on leur a raconté. Le téléfilm Recount qui vient de recevoir un Emmy Award évoque la manipulation électorale qui a permis à George W. Bush d'être illégalement élu. Ou rappelez-vous ce que le 11 septembre a permis et les raisons invoquées pour aller envahir l'Afghanistan et l'Irak (où sont les armes de destruction massive ?). Je risque encore de ranimer le débat, mais la planète est à un tel tournant de son histoire que je ne voudrais pas nous entendre plus tard raconter que nous ne savions pas.
Dans un article du 22 septembre de l'Huffington Post, la journaliste Naomi Wolf dénonce le putsch de Karl Rove et Dick Cheney, et surtout le risque énorme de retrouver Sarah Palin à la tête de la Nation. Car John McCain n'est qu'un arbre qui cache la forêt. Atteint d'une forme de cancer de la peau, les médecins lui pronostiquent seulement deux à quatre ans de survie. Si Barak Obama perpétuera la politique américaine sans grand changement, Sarah Palin pourrait faire sombrer les États-Unis dans le fascisme, une société de la peur que les lois actuelles permettent. Déjà huit militants du RNCWC sont poursuivis pour conspiration et terrorisme après les événements qui ont entouré la Convention Républicaine à St Paul (nous en avions parlé ici il y a deux semaines) et risquent des années de prison alors que l'on sait par ailleurs que des agents provocateurs les ont infiltrés... Si vous lisez l'anglais, l'article est édifiant.
Wall Street s'effondre. Les USA vivent à crédit sur le reste du monde. Les immenses capitaux des pays arabes et de la Chine ne suffisent même plus à assurer leur économie. Mais personne ne veut donner le coup de grâce, parce que nous sommes tous mouillés dans le délire libéral mondialiste d'un capital arrivé au bout du rouleau. Notre économie est directement liée à la leur. Nous ne sommes que des satellites. En s'écroulant, les États-Unis entraîneront un chaos total dans le monde, et personne ne sait encore ce qui en sortira. Doit-on en avoir peur ? La misère généralisée, la famine seront-elles pires pour les 80% de la planète qui ne mange pas à sa faim ? Nous devrons changer nos petites habitudes. Quoi qu'il arrive, c'est devenu inévitable ! La peur est mauvaise conseillère. Bonne journée à toutes et à tous !