C'est rassurant de savoir que la maison est en de bonnes mains. Qu'il vente ou qu'il pleuve, canicule ou front polaire, le jardin continue à devenir une jungle en notre absence, et la maison respire comme un gros poumon extatique. Les amis des amis affluent et laissent des messages réjouissants que l'on découvre au retour. J'adore partir et revenir, sachant que tout ce calme profite à celles et ceux qui sont restés.
Lorsque les bambous prolifèrent, il est nécessaire de les couper pour qu'ils ne détruisent pas tout autour en se développant. Les canes font de fantastiques tuteurs, leur feuillage est la nourriture favorite des cochons d'Inde de nos voisines. Je creuse un peu pour sectionner les rhizomes puisque les bambous s'étendent autant horizontalement que verticalement. Les nôtres ont dépassé sept mètres.