Se lancer demande parfois des efforts surhumains. C'est souvent à la veille d'un départ que tout se déclenche. Les téléphones se mettent à sonner. Des malhonnêtes procèdent à un virement et le retirent au bout de 48 heures sans prévenir. La banque n'a pas appelé. Un comble. J'ignorais que c'était légal ? J'ai toujours peur d'oublier quelque chose d'important en faisant ma valise. J'emporte mes nouveaux jouets (en plus du Tenori-on et du Kaossilator, j'emporte mon nouveau magnéto miniature, le MR-1 qui enregistre en 1 Bit sur disque dur, le fin du fin) dans l'idée que je pourrais peut-être m'en servir ce samedi soir à l'Ajmi pour le lancement du numéro 21 des Allumés. Cotinaud passe justement chercher un mini-disc pour interviewer Jeanneau pour le suivant.
Et puis, les copains que l'on n'a pas vus depuis des lustres débarquent, voire atterrissent. Après les bonnes nouvelles de Valérie en début de semaine, ce sont les analyses de Bernard qui nous rassurent, le voilà à nouveau "tout émoustillé" et la réédition de "Mehr Licht !" va piano, ma sano. Didier aussi, à pieds, a retrouvé le sourire. Francis, plus habitué à iChat, appelle étonnamment à ce moment. Raymond nous raconte son futur grand projet pour La Grande Halle de Villette, Adelaide et Nicolas planent allègrement avec les dents en évoquant "l'art contemporain". Journée éreintante, mais stimulante. Petit-déjeuner, déjeuner, dîner, petit déjeuner. Tout à l'heure, en Avignon, je retrouverai Jean reparti de Paris pour Nîmes le matin-même. J'ai l'impression de vivre dans une ruche où je cavale comme un petit groom. À l'heure de la pause, c'est le blog ou la sieste. Je ne sais pas me reposer.
Envol.

Je mets le réveil pour aller me coucher, sinon j'oublie d'aller dormir.