Tandis que j'écoutais l'album Cartography d'Arve Henriksen, je me suis souvenu d'un morceau que j'avais enregistré avec Bernard Vitet à Clamart le 21 janvier 1999 et que mon camarade souhaite voir figurer, avec quelques autres inédits, dans la réédition en CD de son disque 33 tours solo Mehr Licht ! pour lequel il cherche un producteur. Il a également souhaité le rebaptiser Le silence éternel des espaces infinis m’effraie après avoir porté plusieurs titres. Nous en avions même réalisé une version interactive, Loopy Loops, mais cela ne nous avait pas convaincu suffisamment pour l'éditer. La version ci-dessous est présente sur C'est le bouquet!, CD d'inédits d'Un Drame Musical Instantané téléchargeable gratuitement avec le n°3 de la revue Sextant qui m'est en partie consacrée (aperçu des 32 pages affichable en cliquant sur un bouton du site de la revue !). Dix ans avant Cartography, je lui trouve des airs de ressemblance avec l'index 3, Migration, mais notre tempo est beaucoup plus vif ; évidemment la trompette d'Henriksen me rappelle bigrement le son de Bernard. Nous avons enregistré le bugle en playback après que j'ai joué les machines en temps réel.

Huit minutes. Je sais bien que prendre le temps d'écouter de la musique sur un blog n'est pas évident. Les lecteurs zappent d'un site à un autre. On butine mais on ne prend souvent pas le temps de se poser. C'est dommage, j'aimerais casser ce rythme infernal, brisé le règne de la vitesse. On peut toujours rêver. Vous pourriez par exemple lancer le fichier son en cliquant sur le bouton Play et l'écouter en continuant à lire. Pièce inédite comme tous les autres morceaux mis en ligne sur ce blog.