C'est la première fois que nous présentons Nabaz'mob sans autre amplification que les 100 petits haut-parleurs qui équipent chacun de nos lapins. En "centophonie", l'opéra prend toute sa dimension sonore. Cela n'est possible que parce que le théâtre totalement obscur qui a été construit au Carré des Jalles est de petite dimension, 6,70 x 5,80 m, en comparaison de la salle de 750 places de jeudi soir. Nous avons ajouté un néon équipé d'une gélatine rouge (réf. 106) pour des questions de sécurité et pour éclairer le ballet d'oreilles. Le public assiste par petits groupes, une quinzaine de spectateurs à la fois, aux 23 minutes plus magiques que jamais. La seule contrainte fut l'isolation phonique, préoccupation constante dès que l'on se retrouve dans un espace fréquenté, surtout dans un festival où se côtoient d'autres installations où le son tient une place majeure. Nabaz'mob jouera en boucle jusqu'à vendredi prochain dans le cadre du festival Des souris et des hommes, qui porte bien son nom, complémentarité exceptionnelle de l'équipe qui nous entraîne jusqu'à cette heure avancée de la nuit. Chapeau !