Antoine rêve du Grand Chelem : terrasse au soleil + vue sur l'océan + Wi-fi ! Nous nous promenons deux heures trente sur les rochers, sur les crêtes, dans le centre-ville qui ressemble au village du Prisonnier transformé en maison de retraite, nous arpentons les rues, nous montons les marches, descendons les pentes, pour atterrir enfin chez Dodin, le café attenant au Casino de Biarritz pour la totale. Devant nous, les vagues jouent la basse continue tandis que nos doigts rythment le chœur des passants. Le miracle ne dure pas, le soleil se cache derrière les hautes bâtisses qui surmontent la plage, le vent froid se relève de la sieste et l'heure de l'envol sonne au portable. Attention : "Sous le nom de Sciences, le démon dévoile à Antoine les secrets de l'univers..."
En quelques heures nous avions vu la montagne (neiges éternelles sur les Pyrénées), la campagne (sur la route), la mer (jusqu'au Pays Basque) et nous avions pris l'air (EasyJet). Si nous n'avions aimé ni les unes ni les autres, vous savez bien ce qu'il nous restait à faire !