Une semaine après avoir téléchargé sur mon iPhone 4 l'application qui permet de recevoir gratuitement un étui pour régler le bug de l'antenne du téléphone, j'ai reçu le bumper, un cadre en caoutchouc tout simple qui a l'avantage de protéger un peu l'appareil et, surtout, plus agréable en main que la froide tranche en métal. Le signal de réception est enfin stable quelle que soit la façon de tenir le combiné. J'en profite pour faire un tour du propriétaire en testant les applications auxquelles mon iPhone 1 ne me donnait pas accès.
La définition des chaînes de télévision est incroyable. Je ne pouvais imaginer qu'il soit possible de suivre des émissions sur un aussi petit écran. Dommage que je ne la regarde jamais, bien que je sois encore en-dessous de l'âge moyen d'un téléspectateur d'Arte ! Ajoutez en dix de plus pour les chaînes du service public ou TF1 et vous comprendrez que la retraite a sonné depuis belles lurettes... Contrairement à ce que nous avions imaginé, les jeunes délaissent la télé au profit d'Internet ou d'activités plus saines que l'encloîtrement. Dans un accès de jeunisme caractérisé qui en irrita plus d'un avant que je ne déserte les réunions de producteurs indépendants, je vais donc dehors faire un tour. Comme il faut toujours que je pousse le matériel dans ses retranchements, j'ai raison du GPS d'Orange Maps en désobéissant systématiquement à ses injonctions vocales. Même s'il me court derrière, c'est assez époustouflant pour moi qui n'avais encore jamais testé la prise en charge automatique. Il sera dans ce cas indispensable d'utiliser un adaptateur sur l'allume-cigare, l'application dépensant vite son énergie. L'appareil-photo 5 Mo pixels et la caméra HD sont évidemment d'une qualité incomparable, comparés à la première version, mais je n'ai pu encore tester Face Time qui ne fonctionne qu'avec un autre iPhone 4, restriction limitant considérablement l'intérêt de la communication visiophonique, entendu que la plupart de mes camarades ne sont pas aussi timbrés que moi avec les nouvelles technologies.
L'alimentation externe occupe moins de place, mais le reste des améliorations est surtout dû au dernier système, l'iOS4 que Françoise a installé sur son 3G (donc la version 2) devenu hyper lent depuis.
Conclusion, c'est épatant, surtout si je me remémore Le Château des Carpathes ou toutes les élucubrations de Jules Verne qui constituaient la base de notre culture de science-fiction lorsque nous étions gamins. Un Drame Musical Instantané adapta ce roman pour la scène en 1987 avec Frank Royon Le Mée dans le rôle du récitant de cette "cantate enflammée". Dominique, qui nous accompagnait, et Bernard ayant pris une cuite au genièvre la veille, ce dernier fut pris d'une colère disproportionnée contre les fusées du feu d'artifice qui risquaient d'affoler les pigeons et déserta le parvis de l'église de Marcq-en-Barœul où nous étions installés pour jouir du spectacle auquel nous participions. Frank s'emballa, ne laissant plus aucun espace pour les instrumentaux que Francis et moi étions condamnés à interpréter en assumant la partition de notre camarade trompettiste en plus des nôtres. Plus ça allait, plus Frank accélérait. Je ne me souviens plus de grand chose si ce n'est du roman que nous avions habilement rajeuni avec nos machines du XXe siècle !