Pas le temps de bloguer. Trop faim. J'ai la tête qui tourne. Quand cela me prend il faut que je mange tout de suite. L'impatience. Je grignote en faisant la cuisine, ne serait-ce que des olives portugaises achetées samedi chez Prim'land à Romainville pendant que je fais bouillir l'eau pour les haricots verts géants chinois et les nouilles fraîches qui accompagneront le filet mignon au miel sur lequel je saupoudrerai sésame, peau de mandarine séchée et piment rouge. En même temps je range les ustensiles qui traînent et je fais un peu de vaisselle. Pas moyen d'opérer sur un plan de travail encombré. Comme j'évoque ironiquement une hypoglycémie, je sors quelques sucres du placard pour illustrer ces lignes. Karine et Sacha nous ont rapporté du sucre noir liquide d'Okinawa, un délice ! Autour, j'ai rapidement disposé pour la photo du sucre de palme offert une autre fois par Sacha, de la vergeoise qui vient d'Adelaide, du sucre de cocotier trouvé aux Nouveaux Robinson, du sucre de canne et du blanc basique. J'aurais pu ajouter du muscovado, du sirop d'érable, du sucre candi... Mais le temps presse. Chacun a son propre parfum et une destination particulière. J'ai aussi une collection de sels, de moutardes et une vingtaine de piments différents, mais ça c'est une autre histoire.