Ma tête ressemble à une maracas. Tous les grains finissent par se mélanger. Dans un sablier comment reconnaît-on l'envers de l'endroit ? Le temps de le retourner et mes yeux sont trop cuits. Ordres et contrordres. De quoi devenir chèvre, mais pas d'en faire un fromage. Demain il faudra remplacer le cristal Baschet par des métaux plus doux. Je jongle avec les horaires des trains et le planning d'octobre de mes camarades pour réunir tout le monde en perm' à Nantes. En Arles le casting de juillet vole en éclat au gré des permutations. Si j'étais Leonardo je me prendrais pour Chaminade et j'irais voir sur Mars si j'y suis. Ça s'étudie. Le gyroscope et l'accéléromètre me collent le tournis. Des fantômes traversent le studio. Les lapins doivent réviser leur partition. Je travaille mon grand écart en prévision du 26 mai. Le téléphone n'arrête pas de sonner. Pour la bonne cause. Les problèmes de robinet ne sont plus de saison. Il y a de la couleur derrière le verre dépoli. C'est donc ainsi que l'on sait que les affaires reprennent ?