Toujours compliqué de s'éloigner longtemps de Paris, mais nous trouvons chaque fois de bonnes âmes pour prendre soin de la maison, d'autant que l'on peut espérer que l'été les laissera profiter du jardin. Ainsi Jonathan est enfin arrivé de New York pour prendre le relais...
Après Saint-Étienne, Arles, La Ciotat, Montpellier, nous grimpons dans les hauteurs pyrénéennes sans savoir exactement ce qui nous y attend. Cet hiver nous nous sommes enfoncés dans la neige jusqu'à la taille. Cette fois ce sont les inondations qui ont emporté la route qui monte vers Superbagnères. On nous a d'abord dit qu'une voie de dépannage serait construite sur une centaine de mètres d'ici notre arrivée à Luchon, car depuis la crue il fallait un bon 4x4 pour emprunter sur 30 km le chemin forestier permettant de rejoindre tout de même Lespone, beaucoup trop glissant pour notre Kangoo Pépite. La Pique a définitivement emporté l'auberge qui avait déjà subi une ablation provoquée par une terrible avalanche cet hiver. Plus bas le Lys a retrouvé son lit initial de 1925. Je crois que cette fois il y restera ! Les dernières informations indiquent que l'on peut passer entre midi et 14h, ou après 18h, pendant que les terrassiers ne travaillent pas...
Nous redescendrons dans un mois pour remonter vers la Corrèze où Elsa participe au spectacle Chroniques de résistance composé par Tony Hymas dans le cadre du festival Kind of Belou le 18 août à Treignac. Après on ne sait pas. J'aurai un peu travaillé là-haut, mon studio mobile aidant, et surtout nous nous serons affranchis de la perfusion Internet puisqu'il n'y a aucun réseau sur le flanc sud. Rendez-vous donc, sauf exceptions, dans un mois...