La douleur lancinante fait vaciller ma bougie. Elle penche dangereusement. Pas une goutte de cire ne vient tâcher le parquet. Ma bougie est aussi fausse que celle de Jason Shulman décrivant une sphère. Pas moyen de me concentrer sur un texte long. Je passe du coq à l'âne en dansant d'un pied sur l'autre. Les cubes en équilibre sur un fil se décalent les uns derrière les autres. Castagnettes. Même le balancier est trop lourd pour que je m'en charge. À plat. Je délègue. À force de répétitions on sait bien que ça passe. Maigrir. J'envoie des messages dans une bouteille. Les mails se perdent dans la foule. Appels à l'aide. Des pigeons reviennent de voyage, porteurs de bonnes nouvelles. Je les cueille lorsqu'ils passent à proximité du divan. Le vent fait plier les bambous. Je reste stoïque. Aucun mérite. Pas question de dégainer. Les jambes se dérobent. Au voleur ! Des pièges les attendent. Yuccas pointus, herbes coupantes. J'oscille. Main chaude ou pigeon-vole ? L'objet perdu est toujours là où il devrait être. Question d'organisation. Je m'installe. Incapable. Il faut que je bouge.