Il était tôt. Je fais le point. Sans voir grand chose. Mes nouvelles lunettes. Pour lire. Regarde l'objectif. C'est écrit. Lumix. Je découvrirai le cadre plus tard. Du bleu, du vert. La mer, le ciel. Et d'autres cadres. Il est trop tôt pour faire le point. J'ai terminé. Pas encore commencé. Vers où me tourner ? Je pense souvent au sublime film de Michael Powell. I Know Where I'm Going. Ici je sais. Là-bas mystère. Ou bien encore. Les grandes lignes ça va. Mais dans le détail ? Il est un peu tard. Pas trop. La vie d'un homme. Tout est possible. On a le choix. Toujours. Entre deux. C'est ce que j'ai aimé dans le dernier film de Kaurismäki. Toivon tuolla puolen. L'autre côté de l'espoir. Pas le bien ni le mal. Mais bien ou mal. C'est fragile. La cadre dicte sa loi. Je lirai Bureau de tabac de Pessoa au Cirque Électrique le 25. Pour l'anniversaire de la révolution de 1917. L'année où naquit mon père. Je pense souvent à mon papa. Raconter sa vie d'aventurier me conforte. Et le 2 novembre j'enregistre un Tapage Nocturne avec Samuel Ber et Antonin que j'ai intitulé L'isthme des ismes. Les réponses sont sans importance. Seules les questions me guident. Ensuite ? La perspective de l'été 2019 m'offre un avenir. C'est du moins un vecteur qui me permet de rêver. Mais entre temps ? Je jongle avec mes conjugaisons. De tous temps. Cela m'a plutôt réussi. Je fais le point. Que je sois net. Piqué. Le flou autour me convient. C'est objectif.