Les années précédentes j'arrêtais le blog pendant les vacances en montagne où il n'y avait ni Internet ni téléphone, ou bien lors de nos aventures asiatiques, histoire de me couper de la perfusion dont nous sommes presque tous esclaves. Autrement, j'avais l'habitude de continuer à bloguer de tous les points du monde sans faillir un seul jour. Mon voisin Éric m'a judicieusement conseillé de faire une pause d'une semaine pendant mon séjour à Venise, d'autant que j'enchaînerai avec une coronarographie nécessitant une courte hospitalisation. Le cours du temps reprendra donc le 10 juillet si tout va bien côté cœur. Entendre cardiaque, à ne pas confondre avec la Carte du Tendre. D'ici là j'espère découvrir des ruelles et des canaux que je ne connais pas, et pour la première fois arpenter la Biennale d'art contemporain ou me baigner au Lido. Il y a bien longtemps que je n'étais allé dans la ville d'Europe que je préfère. Je l'ai visitée sous la neige ou la pluie, à l'acqua alta, de toutes sortes d'humeurs, des plus euphoriques aux plus mélancoliques, en hiver, au printemps, à l'automne, mais jamais en plein été. Cette pause ne m'empêche pas de prendre des notes et des photographies, et j'emporte évidemment mon petit Nagra !
Comme souvent à cette période, Jonathan s'occupe de Django et Oulala en mon absence et j'ai synthétisé un savant petit planning de l'été pour que les Bagnoletais qui ne partent pas en vacances aient de quoi boire et manger pendant ces deux mois. Les uns et les autres sommes donc de faction pour Baghera et Milkidou, Pipo, Diligence et les deux miens.
À très vite,
Totalement vôtre.