Cette rentrée sera définitivement marquée par les archets. Après l'Unis-Vers de Mathias Lévy, le nouveau Balanescu Quartet où Alexander joue en re-recording des deux violons et de l'alto, et Terry Riley par le Kronos, paraît un nouvel opus du prolifique violoniste Théo Ceccaldi que l'on retrouve également dans le nouveau CD du palpitant trio Daniel Erdmann's Velvet Revolution et avec qÖÖlp où figure aussi son frère Valentin Ceccaldi au violoncelle. Voici donc Théo, Valentin et le guitariste Guillaume Aknine céder à la mode du jazz musette, sauf qu'évidemment ces trois histrions se font un devoir d'honorer autant qu'ils dépoussièrent avec une fougue aussi lyrique que rythmique. Derrière la virtuosité se cache un nouveau romantisme. Alors ça swingue et ça rock, ça casse et ça recolle, ça prend son temps ou la tangente, ça s'accélère et ça revient au bercail comme si la musique était de toujours.


S'ils seront bientôt à Lyon, Eymet, Marseille, j'ignore quand ils seront à Paris. Je reproduis ci-dessus le lien vers l'un de leurs concerts, au festival Jazz sous les Pommiers au printemps dernier.

→ Théo Ceccaldi Trio, Django, Brouhaha, dist. L'autre distribution, sortie le 18 octobre 2019