70 Perso - mai 2007 - Jean-Jacques Birgé

Jean-Jacques Birgé

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mercredi 30 mai 2007

La cerise sur le gâteau


Un miracle ! Me penchant vers la boîte aux lettres, je me retrouve nez à nez avec une cerise anglaise. J'ignorais qu'un cerisier avait repoussé dans le jardin. L'arbuste d'un peu plus d'un mètre, caché par l'églantier et un hortensia, porte une cerise, une seule. Voilà trois ans que le grand cerisier est mort. Il montait plus haut que la maison. C'est un de ses rejetons. Ce qui reste du tronc sert de tuteur au tamaris et au lierre. C'est magique, un fruit rouge au milieu des feuilles lorsque l'on ne s'y attend pas. Derrière, la vigne, les framboisiers, le groseillier, les fraises disparaissent peu à peu sous l'épaisse végétation tropicale. Le jardin zen d'il y a sept ans est devenu une jungle. C'était magique, parce que la cerise est apparue juste après la pluie. Elle goutte encore. J'ai pris mon appareil avant que les merles se l'approprient. Ils sont si bavards, cela va se savoir très vite.

vendredi 4 mai 2007

À côté de mes pompes


Le spectacle d'hier soir au Triton a été un plaisir sans mélange. Les neuf étudiants des Conservatoires s'en sont sortis comme des chefs. Quant à Somnambules, j'ai pu jouer avec Éric dans la même complicité que j'ai entretenue avec Francis et Bernard dans le Drame pendant des années. Étienne a fait planer son lyrisme au-dessus de nos rythmes emmêlés. Nicolas n'a plus qu'une idée, c'est de recommencer. J'y reviendrai, évidemment.
Mais ce matin, en bon somnambule, je me lève pour ranger mes instruments dans le studio pendant que Françoise défait ses valises. Elle est revenue avec une petite cargaison d'Havaianas. Les tongues brésiliennes, vendues 6,50 euros à Sao Paulo, sont commercialisées 45 euros en France. Je crains que ce ne soit pas du commerce équitable.