Dans la petite barque de profil en bas à droite, rame Jean-Claude, le père de Françoise. Il embarquait souvent sa fille regarder les mises à l'eau. Le port de La Ciotat a été désarmé, les chantiers fermés, la ville communiste est passée à droite. Il reste de nombreuses traces de cette période d'intense activité. Les grues sont toujours là. Il faudrait les classer monument historique avec le reste des installations monumentales toujours en place. J'essaierai d'en faire une photo ces jours-ci, aucune carte postale ne les montre comme elles sont, surplombant la ville de toute leur majesté. Le long de la plage, il n'y a pas une seule construction de plus de trois étages, ça tranche avec le reste de la côte. La Ciotat n'est pas encore défigurée par le tourisme comme sa voisine Cassis. Les navires ont disparu, mais Jean-Claude continue de pêcher avec son nouveau pointu. La dernière fois, Françoise et moi avons joué à la pêche miraculeuse, dix kilos de sévereaux, nous étions fiers comme Artaban.