Il était temps. Nous retournons chez nous, vers notre avenir. Ce n'est pas cet avion à hélices épinglé au-dessus du lac Ontario, mais un très gros porteur qui nous emportera cette nuit au-dessus de l'Atlantique après douze jours passés à Toronto. Les horaires des représentations ne nous auront pas permis de nous reposer ni de travailler sérieusement sur les autres projets en cours. Antoine dit qu'ici tout est en pointillé. Nous n'avons pas vu grand chose du festival, car Luminato est totalement éclaté sur la ville et rien ne permet vraiment aux artistes de se rencontrer. Si la métropole est très étendue, le centre est relativement petit. Je me rends compte que la plupart de mes photos représentent des immeubles, des maisons, des séquences urbaines. Nous avons sillonné les différents quartiers sur la selle de nos vélos jaunes en en criblant le plan de repas exotiques. Pendant que nous nous baguenaudions, les lapins ont joué leur rôle dans une salle à l'acoustique agréable. Nous repartons vers de nouvelles aventures qui, pour moi, portent les dates de l'automne en ce qui concerne Samsung, et 2025 ou 2052 pour deux projets d'anticipation...