C'est étrange. Il me semble qu'être juif à Paris ou à New York est beaucoup moins dangereux que de vivre en Israël. Or, c'est sur cette paranoïa sécuritaire qu'est né l'état hébreu. La diaspora ressemble à un concept républicain plutôt sympathique où toutes les communautés s'interpénètrent, où les protectionnismes racistes se dissolvent dans la masse. Les mariages interraciaux ou interconfessionaux me semblent indiquer le degré d'évolution d'une société. Les nazis cherchaient à fabriquer une race pure, mais quel modèle ségrégationniste jalousaient-ils ? On comprendra que la religion est une de mes bêtes noires, quelle qu'elle soit.

La politique étatsunienne ressemble à un western. L'Amérique apporte civilisation et démocratie aux vilains sauvages avec force massacres et parquages dans des camps. Les enjeux sont évidemment économiques, appropriation des terres ou des minerais qu'elles recèlent. Cette politique, explicite depuis le canal de Panama il y a un siècle, s'est construite sur le génocide indien et ne pourra jamais changer sans que le colonialisme nord-américain ne reconnaisse ses crimes fondateurs.

L'image, kidnappée sur le site de Jerusalemonline, ne correspond pas à son interprétation en français, mais je n'ai pu résister à l'envie de la publier telle quelle ! Sur ce site, le discours d'Olmert montre cruellement la folie (auto)destructrice qui s'est emparée d'Israël.