Sextant est enfin dans les kiosques depuis ce matin ! Comment ne pas être impatient après des mois de retard, et comblé, sachant que je suis en couverture du n°3 de la revue acoustellaire musicalle et culturelle. En réalité, je partage les unes avec le violoncelliste Vincent Courtois, puisque la revue semestrielle peut s'attraper par un bout ou par l'autre... Hyper classieuse comme dirait l'homme à la tête de chou, elle est imprimée tête-bêche, 34 pages dans un sens, 34 dans l'autre, la moitié chacun ! De mon côté, j'ai choisi d'être accompagné par mon compagnon de trente ans, le trompettiste et compositeur Bernard Vitet, ainsi que par les artistes Nicolas Clauss et Antoine Schmitt (petite coquille sur son nom dont le c a sauté sur la couve) qui œuvrent tous deux dans le secteur des nouvelles technologies. Vincent Courtois (qui, petite anecdote, habite à 50 mètres de chez moi, dans la même rue) est quant à lui entouré de la chanteuse Jeanne Added, du saxophoniste Marc Baron et du plasticien Thomas Jankowski.
La revue "acoustellaire" offre en bonus 2 cd-audio sur son site, gratuitement téléchargeables avec le code livré en pages centrales. Celui que j'ai préparé réunit 7 inédits d'Un Drame Musical Instantané : La peur du vide (le trio fondateur Birgé-Vitet-Gorgé live à Paris en 1983) / deux chansons écrites pour ma fille Elsa Birgé 'Cause I’ve Got Time Only For Love lorsqu'elle avait 6 ans (avec la participation d'Hervé Legeay à la guitare) et Écris-moi une chanson lorsqu'elle en avait 9 / Machiavel Meeting (concert mémorable au Glaz’art fin 1998, avec Bernard Vitet, Philippe Deschepper, Étienne Auger, DJ Nem, Hervé Legeay, Didier Petit, Olivier Koechlin) / Le silence éternel des espaces infinis m’effraie (duo électro avec Bernard, 1999) / deux pièces de l'an 2000 avec Bernard, Deschepper et Nem (Stomp et roots).
Le site de la revue présente la maquette des 68 pages en Flash et offre des extraits des entretiens, plus des photos inédites et le livret du CD.
Comme pour les deux précédents numéros consacrés à Henri Texier, Benoît Delbecq et Steve Arguëlles, les entretiens sont extrêmement fournis et documentés. La mise en pages est intelligente et soignée. Si la qualité se maintient, au delà d'être une revue, Sextant (6 euros en kiosque) pourrait devenir une collection de référence.