Antoine Schmitt travaille sur une nouvelle installation intitulée Facade Life dont la première eut lieu à Bruxelles en octobre dernier à l'initiative d'Yves Bernard. Sur son site, Antoine diffuse une vidéo qui vaut toutes les explications et laisse rêver des prochaines déclinaisons de cette rencontre entre une façade de maison et une entité artificielle. La nuée de pixels longeant les gouttières, tournant autour des fenêtres, explosant sur le mur, se joue des aspérités comme un animal sensuel et bienveillant. Dans le futur, ces lucioles pourront devenir interactives dans des lieux où circulent passants et automobiles. Façade Life fait partie des objets comportementaux programmés par Antoine que je préfère parce que sa danse est des plus élégantes, presque érotique, si souple, qu'elle génère un mystère, comme jadis sa Vénus ou ses premiers modules avec tact.