Quelle injustice ! Ce fruit parfumé et sucré est synonyme de pas grand chose en langage populaire. On dit la même chose des prunes, mais le prunier n'est pas aussi méconnu que le néflier. Si mon père adorait les nèfles, je n'en ai pas goûté avant de venir à La Ciotat ces dernières années. Cela ne devait probablement pas coûter bien cher, un peu comme les mûres. Je me régale de celles que je cueille directement sur l'arbre, comme de la liqueur succulente que Jean-Claude concocte (pendant 40 jours faire macérer 40 noyaux avec 40 morceaux de sucre dans un litre d'alcool à 40° ; argh, nous voilà sous le signe de la quarantaine ! Pas étonnant que les nèfles jouissent de peu de réputation...) ou de ses confitures où il les mélange justement avec des "mûres du framboisier" (on dirait un peu de la confiture de cerises). C'est bizarre, certains fruits ont un, deux, trois, quatre ou cinq noyaux. J'essaie de les cueillir les fruits avant qu'ils noircissent.