Faut voir. Les plantes sont vraies. Le palais un faux. Le miroir réfléchit nos illusions. Le lointain est derrière nous. Question de distances. Le passé est immense. L'avenir sans perspectives. Se pencher à la fenêtre est moins dangereux que ne l'indique l'écriteau. C'est une prison. Le demi-tour s'impose. C'est un jardin. L'extraordinaire est sa reproduction. Il y a là quelque chose de morbide. Quelle construction utopique rétablirait l'équilibre ? Aucune. C'est une chute. Il n'y aura bientôt plus d'eau. Il faudrait un arrosoir ou un bon tuyau. Il aura fallu abattre des arbres, extraire du marbre, semer. Reprenons. Sans cesse, c'est ce que nous faisons. Nous ne nous retournons pas, condamnés à répéter les erreurs de l'histoire. Un cas d'espèce. Je ne me vois pas dans la glace. Le cinéma nous a appris ce que cela signifiait. Nous nous entredévorons. Sous son apparence inoffensive l'image est monstrueuse. Un mirage. Une image pieuse. Des pixels sur un écran. La naissance se fait attendre. La réflexion montre un bout de ciel. C'était hier. Pourtant quelqu'un demande : "C'est pour aujourd'hui ou pour demain ?". Les bras m'en tombent. J'ai à peine le temps d'appuyer sur le bouton. C'est déjà fini. Ça vient de recommencer. Faut voir.