Escale bruxelloise. Je ne suis pas revenu depuis les années 50 ! Mes parents m'avaient acheté un Manneken-pis avec une poire. Je prends quelques photos de murs peints inspirés de bandes dessinées et fais le nécessaire pour comparer les chocolats de Laurent Gerbaud et de Marcolini.
Les Galeries Royales St Hubert ont été fermées au public pour la soirée d'ICT 2010. Nos lapins se plaisent bien dans la belle salle du Théâtre du Vaudeville. Je les ai tellement pris en photo que dorénavant je cadre plutôt les décors dans lesquels ils s'ébattent et qui sont souvent étonnants. Nouvelles options aidant, il faut voir les centaines de téléphones portables filmer la scène toute la soirée. Les spectateurs conditionnés par les applications interactives sifflent ou se déhanchent vainement devant notre clapier impassible, exécutant inexorablement leur partition ORL (Oreilles Roucoulade Lumière). Nous dédicaçons le Nabaztag que l'organisateur offre au Ministre bruxellois de la recherche scientifique et de l'innovation, et après un sandwich frugal en guise de dîner officiel, nous terminons la soirée dans un hôtel automatique design où tout est en supplément sauf le savon épais comme un chewing-gum et friable comme une ardoise. Pour les moules frites et la gaufre, c'est tintin, autre spécialité locale. Je souris en me rappelant la devise de notre régisseur londonien : "Smile and invoice !".
Après une nuit très courte et agitée, probablement due à un mélange alcoolisé, je poste mon blog depuis le Thalys, agréablement équipé d'Internet en wi-fi.