Oulala et Django sont nos chats météo. Voyez-les rejouer la tempête qui s'est abattue sur la côte atlantique. Juste sous eux, sans qu'ils le sachent, à moins qu'ils ne feignent de l'ignorer, la petite Bagheera, que nous gardons en l'absence de nos voisins, dort au fond de la cale, sous le tatamis qui nous tient lieu de sommier. La couette est l'écume de ce faux désordre. Écaille de tortue dans l'obscurité, je ne l'aperçois qu'à plat ventre avec une lampe sortie de ma poche. Noir sur noir, je ne vois que ses deux billes rondes de mini panthère. Pas moyen de l'attraper sans déplacer tous les meubles. Il aura suffi que nous sortions un soir pour la retrouver siégeant sur l'un des fauteuils orange face au loulou gris du 93 (un poil chartreux, 7 mois) et à la châtelaine de Cognac (un poil balinais, 11 mois).


Quant à la miss de Chinon (un poil persan, 5 mois), elle a passé son lundi et repassé la moquette noire dans son trou à chrat. Mon traducteur Google n'a pas encore implémenté les miaous que j'essaie de décoder tant bien que mal. On y passe du temps et le temps passe. Nous ne désespérons pas de les prendre en photo tous les trois ensemble d'ici la fin de la semaine.