Pain Maudit d'Élise Dabrowski joue encore demain samedi et lundi à L'Échangeur de Bagnolet (20h30). Le terrible sujet lysergique colle parfaitement avec le traitement lyrique, sorte de mise en boîte de l'opéra où l'électro-acoustique s'intègre parfaitement aux voix des trois chanteurs. Quand je pense à la gueule ouverte qui plonge sur le néant ou au cercueil contrebasse je crains de faire des cauchemars cette nuit à l'instar des hallucinations ressenties par les habitants de Pont-Saint-Esprit (Gard) en 1951.


Si la mise en scène est sobre, elle diffuse un humour sophistiqué et glacé qui me rappelle de drôles de souvenirs...