Possédant toute une panoplie d'instruments de torture soulageant mes douleurs vertébrales depuis que je poussai mon premier grand cri japonais en 1983 à ne pas me relever, toute nouvelle acquisition prouvant son efficacité est une bénédiction scientifique aux pouvoirs magiques. J'ai déjà répertorié ici la plupart des articles concernant mon dos fragile. Il y a six ans, la construction du sauna infra-rouge, dont je profite des bienfaits chaque matin, m'avait permis d'abandonner quasiment toute prise de drogue. Or, depuis que j'ai décidé de me remuscler, je fréquente un centre de sport en bas de la rue. Cela me coûte 40 euros par mois avec une demi-heure de coach personnel hebdomadaire. Celui-ci m'a conseillé d'utiliser un pistolet de massage, outil longtemps réservé au milieu hospitalier. J'ai choisi la marque de référence, les utilisateurs se plaignant des pannes des modèles économiques chinois. Le Theragun (modèle Prime, le plus simple - désolé pour le nom qui peut sonner agressif !) a l'avantage de posséder une poignée triangulaire facilitant l'accès à toutes les zones du corps et une application smartphone le contrôlant en Bluetooth si besoin. Or le résultat est tout bonnement époustouflant. Que ce soit en amont ou en aval d'un effort, l'effet est immédiat. Trente secondes ou une minute de ce marteau piqueur suffisent souvent à faire disparaître mes douleurs à la main (pouce à gâchette), au bras (tendinite), au cou (torticolis), au dos (mon ostéopathe me rassure, je peux même l'appliquer directement sur ma colonne vertébrale). L'objet a supprimé instantanément mes courbatures après notre randonnée de dix-huit kilomètres dans les Cévennes. Il a beau être lourd (il existe un modèle de voyage), où que j'aille je le glisse dans ma valise. J'adore ce genre de trucs magiques.