Lorsqu'on vit avec des chats on se demande toujours qui sont les maîtres. Dans la plupart des cas les félins ont domestiqué les humains qui leur prodiguent caresses, massages, plus le gîte et le couvert, sans aucune contrepartie. Comme je descends dans le Massif Central, en mon absence mes amis s'occupent donc des bestioles et de la maison.


Django est souvent en vadrouille, de jour comme de nuit. Mais si je ne suis pas là il ne rapporte aucun trophée, cadeau qu'il dépose bien en évidence sur la moquette blanche. Je préfère cela à sa lubie de venir jongler avec une souris sur le lit vers trois heures du matin. Il est parfaitement sociable. Ni l'un ni l'autre ne mordent, ne griffent ni ne volent.


Oulala est plus timide, mais tout de même moins craintive que lorsqu'elle était plus jeune. Ils ont environ six ans. Ces derniers temps c'est la plus câline, mais je ne comprends rien à ce qu'elle me raconte alors que Django est très clair. Les chatières étant équipées de systèmes à puce pour éviter les déconvenues du passé, ils vont et viennent comme ça leur chante, mais Oulala ne quitte jamais le territoire. Un de ses fils, Milkidou, qui habite en face, vient squatter régulièrement le jardin...
À peine ai-je terminé mon petit article que je m'aperçois qu'hier 8 août était marqué par la Journée Internationale du Chat. Qu'est-ce qu'on invente pas comme trucs idiots ! Comme dans De l'autre côté du miroir je préfère fêter les non-anniversaires aux anniversaires, 364 contre un, y a pas photo ! Enfin, tout de même un peu, puisque je n'ai pas résisté, au risque d'une surchauffe des serveurs...