Denis Desassis et Philippe Ochem m'ont suggéré d'acquérir ce petit objet, ou un équivalent, pour obtenir un meilleur son lorsque j'écoute de la musique depuis mon ordinateur portable. Un DAC (abréviation de digital-to-analog converter) est un convertisseur numérique-analogique, un peu comme les cartes-son que j'utilise en studio ou sur scène, mais réduit fonctionnellement au minimum, et il est de la taille d'une toute petite clé USB. Cela coûte relativement cher, mais tout de même moins. Le résultat est époustouflant si je compare avec la sortie casque que j'utilisais jusqu'ici avec le même long câble mini-jack stéréo de plusieurs mètres branché à l'entrée audio de l'ampli. L'Audioquest DragonFly Cobalt est livré avec un adaptateur USB-C, mais si je veux l'utiliser avec mon iPhone ou mon iPad je devrai acquérir en plus un adaptateur Apple pour appareil photo Lightning vers USB 3, ce qui rallonge la sauce de 49 euros. Je ne le regrette pas, car cette combinaison me servira aussi lorsque je jouerai de la musique à partir de l'iPad pendant mes enregistrements live. Parce que le son est incroyablement meilleur, chaleureux, j'en oublie que ce sont des mp3 qui sortent de l'application Audirvana, une des meilleures pour diffuser de la musique dématérialisée. Francis préfère un petit module Bluetooth offrant l'avantage de ne pas avoir de fil à la patte, mais le son ne me semble pas de la même qualité.
J'ai l'impression de redécouvrir les albums que j'écoutais ces jours-ci depuis mon MacBook Pro (cela fonctionne aussi pour les PC) pendant que j'écrivais mes articles : les compilations Saturnian Queen of The Sun Ra Arkestra de June Tyson et Start Walkin' 1965-1976 de Lee Hazlewood et Nancy Sinatra, Belladonna de Mary Halvorson, Family Tree de David Enhco, toute une floppée de disques de la violoniste Patricia Kopatchinskaja, Debussy et Magnard par le Quatuor Béla, Stup Forever de Stuperflip, Mothership de Mason Bates, Howie Lee, The Residents, David Bowie, Bertrand Belin, Arca, Alexandra Grimal et plein d'autres trucs.