Il y en eut, il y en a, il y en aura beaucoup d'autres, mais j'ai récemment picoré quelques séries télé relativement récentes, communément appelées thrillers. Si elles obéissent souvent à des règles communes de suspense et de plongée sociale, elles permettent d'approcher des cultures différentes. Par exemple Tokyo Vice m'a semblé très proche de ce que j'avais vécu au Japon, en termes de relations humaines, sans que mon séjour ait quoi que ce soit à voir avec le banditisme ! En tout cas, plus juste que l'ennuyeux Lost in Translation d'il y a vingt ans... Octobre (Kastanjemanden) est dans la lignée des palpitants serial killers danois comme The Bridge (Bron) ou The Killing. Que Don't Leave Me (Non mi lasciare), réalisé par les auteurs de Gomorra et ZeroZeroZero, se passe dans une Venise déserte m'attirait, mais sa lenteur et son mélo m'ont vite ennuyé. J'ai préféré Dogs of Berlin qui oppose mafia turque et néo-nazis en Allemagne, même si on retrouve comme presque partout des ressorts scénaristiques identiques. Mon préféré de cette petite sélection tirée de la liste Télérama des 302 séries produites par Netflix (accessible uniquement pour les abonnés) est Le Seigneur de Bombay (Sacred Games) réalisé par Anurag Kashyap (auteur du chef d'œuvre Gangs of Wasseypur, ainsi que de Dev.D et Ugly que j'avais tous les trois chroniqués) et Vikramaditya Motwane (Udaan). Impossible de prendre le temps de développer mon article et de binge-watcher (visionnage boulimique) ces projections chronophages. Juste quelques suggestions parmi l'offre pléthorique et leurs bandes-annonces.











P.S.: Ce n'est pas tout ça, je reprends les enregistrements du disque rock sur lequel Nicolas Chedmail et Fred Mainçon travaillent depuis plusieurs années ! Aux morceaux bien chargés et totalement azimutés nous devons en ajouter quelques uns plus sobres comme ce morceau sur la lenteur ou La preuve est dans le poudingue qui pourrait donner son nom au groupe...