Sur le site drame.org, la rubrique "Fatras" est directement renvoyée vers mon blog.
Je commence par un commentaire du 23 mars que je récupère sur le site et recopie :
"Il neige à Paris. C'est tout blanc. Il neige, il neige. Ma fille me raconte que le chèque à l'EDF s'étant perdu, un employé zélé leur a coupé le courant sans même sonner à leur porte. Il a glissé un mot dans la boîte aux lettres. Il n'a pas coupé tout le courant, il a fait passer le courant en service minimum. Ça veut dire que l'électricté fonctionne par intermittence, ça va, ça vient. Dehors, il fait 0°. Il y a de braves gens qui font leur travail. Il y a aussi des salopards. Tout est devenu automatique, ceux qui appliquent le règlement à la lettre seront bientôt remplacés par de nouvelles machines. Ne devrait-on pas considérer la main d'œuvre comme un contre-pouvoir sur les machines ? Machines au service du capital toujours plus avide de bénéfices, machines au service d'un pouvoir à la poursuite du contrôle, machines esclavagistes qui nous mettent des fils à la patte, qui nous tracent en nous vendant l'illusion de la liberté. Pour résister, il va bien falloir avoir recours à de nouvelles méthodes. N'empêche que ça se dégrade de jour en jour, il ne faudrait pas attendre qu'il n'y ait plus d'électricté. Il n'est plus question là d'EDF et de ses nervis, mais de la crise de l'énergie qui se pointe et qui finira par faire des étincelles, des grosses. C'est même à souhaiter, si on veut que ça bouge. Tout est bien cadenassé, les compteurs, la lutte des classes, les pensées... Demain je vais réfléchir."