Depuis quelques années je ne blogue plus le week-end, mais me faire taxer d'agressivité parce que je corrige le blog de Pierre Mathon qui annonce la mort d'un vieux monsieur toujours bien vivant me fait sortir de mes gonds !
Sur son FaceBook l'ancien responsable des Verts de Bagnolet, récemment exclu pour avoir soutenu le candidat socialiste aux municipales, renvoie à son blog quotidien qui a le mérite de relater la vie de la commune et l'inconvénient de raconter n'importe quoi avec la plus grande mauvaise foi, surtout lorsqu'il s'agit de politique. Il est certain que recopier servilement ce qu'écrit Le Parisien, journal à la solde du Parti Socialiste, ne peut qu'apporter ce genre de déconvenues. C'est chaque fois une leçon de tricotage de l'information qui vaut son pesant de cacahuètes. Ainsi je suis estomaqué de lire les commentaires de Mathon complétant l'article de M.-P. B. (Marie-Pierre Bologna ou Mathon-Pierre Bagnolet ? C'est drôle, non, puisqu'on est dans les inversions ?) intitulé Bagnolet : un retraité décède dans l’incendie de son pavillon que je recopie ici :

Un homme âgé de 86 ans est décédé, dans la nuit de jeudi à vendredi, dans le début d’incendie de son pavillon, situé rue Louis David à Bagnolet (Seine-Saint-Denis). C’est une cigarette mal éteinte qui a mis le feu au domicile. Le vieil homme, connu dans la ville pour ses talents de joueur de cornemuse, s’est endormi au rez-de-chaussée de sa maison, une cigarette non terminée près de matières inflammables. Le vieux monsieur est mort étouffé dans son sommeil par les émanations toxiques. Par chance, un ami qui lui a rendu visite et qui est resté dormir, au premier étage de la maisonnée, a pu réchapper au début d’incendie. Il a donné l’alerte aux pompiers qui ont pu éteindre le feu rapidement.
Et Pierre Mathon de résumer la vie de Roger Balabau, leur différent politique, et de faire chanter Le vieux Léon à Georges Brassens pour l'envoyer visiter les vignes du Seigneur !

Sauf que la journaliste prétendue a tout inversé.

Je commente donc illico le billet de Mathon :
"Je viens de t'envoyer un message sur ton blog, car l'info est totalement erronée, c'est même raconté tout à l'envers. Roger est bien vivant. Il dormait au rez-de-chaussée et, constatant de la fumée au 1er étage, a tenté d'ouvrir la fenêtre (!) et sans succès (!) a appelé les pompiers. Un ami qui l'aidait à ranger sa maison s'était endormi une cigarette au bec et a mis le feu. C'est lui qui est décédé asphyxié. Si tu passes rue Louis David tu pourras constater que le 1er a été ravagé par les flammes, et le rez-de-chaussée est noyé suite à l'intervention efficace des pompiers vers 4 heures du matin. Je ne sais pas qui t'a raconté l'histoire, mais c'est n'importe quoi. Bien à toi, jjb"

Mathon répond à son tour :
Je viens de rectifier l'info que j'avais repris sur le parsien, dès que j'ai appris que Roger n'était pas mort. Et il ajoute Merci pour la rectif, mais ton ton agressif est déplacé !

Elle est bonne celle-là. Le Mathon assassine par voie de presse un retraité de 86 ans au risque de choquer ses proches et ses amis qui ne sont pas forcément au courant de l'incendie de la nuit de jeudi à vendredi et il me taxe d'agressivité parce que j'ai le malheur d'écrire que celle (ou celui !) qui a rédigé cette nécrologie douloureusement prématurée a raconté n'importe quoi ! Comme je lui en fais la remarque il l'efface aussitôt sur son FaceBook. C'est bien la question de la paranoïa que d'accuser son prochain de ce qui vous trotte dans le ciboulot, et en matière d'agressivité il faut avoir lu les allégations de Mathon contre ses anciens amis politiques devenus ses adversaires... Pitoyable réaction d'un tricoteur, mais l'important c'est que le vieux monsieur, évidemment très affecté par l'état de la maison où il vit depuis 83 ans, va bien (même si Pierre Mathon écrit dans son rectif sans un seul mot d'excuse : Roger Balabau n’est pas mort !

 Il n’est cependant pas en très bon état, suite au début d’incendie qui s’est déclaré dans son pavillon et qui a provoqué le décès d’une personne qui y passait la nuit.

 Rassurez-vous, Roger Balabau est pris en charge et est actuellement en de bonnes mains.

J'espère que ce quiproquo sordide fera rire le vieux monsieur qui en a bien besoin au milieu des décombres, et malgré la mort de la personne à qui il pensait rendre service en l'hébergeant cette nuit-là et qui lui avait promis de ne pas fumer au lit. Comme quoi, ne pas croire tout ce que la presse aux ordres écrit et tenir ses promesses !