70 Musique - décembre 2022 - Jean-Jacques Birgé

Jean-Jacques Birgé

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mardi 27 décembre 2022

Abysskiss, travail d'orfèvres


On reconnaît un album de compositeur à ce qu'il privilégie l'expression de ses camarades plutôt que se mettre lui-même en avant. Abysskiss en est une belle démonstration, orchestre à l'initiative du guitariste Pierre Tereygeol (Suzanne, BAABOX, R.Khoury 5tet) qui en a écrit les quatre cinquièmes et de la saxophoniste Camille Maussion (Nefertiti 4tet, Mamie Jotax). Ensemble ils en ont assuré les arrangements. L'instrumentation n'est pas commune puisque leurs camarades de jeu sont le vibraphoniste Illya Amar et Victor Auffray à l'euphonium et flugabone, deux cuivres graves et romantiques. Tereygeol lui-même joue d'une guitare baryton. Ces petites fantaisies colorent les paysages sonores d'un timbre personnel qui va bien au delà du terme "rétrofuturiste" qu'ils ont adopté.
J'écris "paysages" qui semble l'univers qui guide les musiciens, sorte de science-fiction ou d'eroic fantasy qui n'a pourtant pas grand chose à voir avec ce que j'entends. Ce pourrait être autant de récits épiques en huis clos, entendre dans les limbes du rêve. Leurs références adolescentes risquent d'éloigner les interprétations imaginatives des auditeurs, alors que leur musique incite à se créer ses propres images. Parce qu'à l'écoute, c'est magnifiquement réussi et mature. Mature, comme on dit d'un bon vin, qu'il est temps de boire.


Evidemment ça plane, ça vogue, ça roule. J'y entends les enfants de Zappa et Marcœur qui se seraient entichés des musiques répétitives, des mélodies impressionnistes et des harmonies hadeniennes. La musique française a toujours lorgné du côté de l'orfèvrerie quand les Anglo-saxons préféraient la ferronnerie, ou les Méditerranéens la maroquinerie. La diversité des paysages hexagonaux se retrouve dans leurs transpositions qu'ils imaginent rétrofuturistes. C'est probablement ce qui fait la richesse de la musique actuelle. Entendre actuelle au sens de celle qui s'affranchit des modes et des styles pour se laisser porter par sa propre histoire.

Abysskiss, CD et Bandcamp, 8€

vendredi 16 décembre 2022

Socrate


Citant hier [8 avril 2010] le Piège de Méduse d'Erik Satie et sa musique d'ameublement ayant marqué le début de la visite-concert que nous fîmes de l'exposition Vinyl avec Vincent Segal à La Maison Rouge, j'ai ressenti l'envie soudaine de réécouter Socrate, le "drame symphonique avec voix" qu'il composa d'après Platon à la commande de la mécène Winnaretta Singer, héritière des machines à coudre et veuve du prince Edmond de Polignac. Satie attendit que Claude Debussy mourut pour oser écrire une œuvre grave, un opéra, fut-il "de chambre". L'estime dans laquelle il portait son ami le retenait. Debussy avait tenté de l'aider en orchestrant deux Gymnopédies et les Sarabandes, mais Satie souffrait d'une incompréhension qui lui rappellera celle de Socrate. À la création en 1918, le public rit de l'œuvre, la prenant pour une ultime facétie du maître d'Arcueil. Jane Bathori tenait le rôle principal, accompagnée par Satie au piano. La première avec orchestre n'eut lieu qu'en 1920. Elle est écrite pour trois sopranos et une mezzo, à la demande de la princesse de Polignac, très liée au milieu homosexuel comme feu son époux, qui désirait de la musique pour accompagner une femme lisant des textes philosophiques.
Le premier mouvement, Portrait de Socrate tiré du Banquet de Platon ("un collaborateur parfait, très doux et jamais opportun") et traduit comme le reste par Victor Cousin, est un éloge dissimulé de la mécène envers son mari. Elle avait également sorti Satie de prison après qu'il ait envoyé une carte postale injurieuse à un critique. J'aimerais bien connaître les termes qui justifièrent l'incarcération, mais l'on peut y voir un autre motif de sympathie du compositeur pour Socrate. Si le second mouvement, Sur les bords de l'Ilissus, est une promenade champêtre de Phèdre avec le philosophe, la Mort de Socrate, extrait de Phédon, est le plus émouvant, les deux précédents nous y amenant doucement. Les intonations du texte ne sont jamais exagérées. La modernité du parlé-chanté (la partition porte en exergue "Récit (en lisant)" ) me renverse comme, à la première écoute, il y a près de quarante ans, lorsque je dégottai la version dirigée par Friedrich Cerha avec quatre sopranos (LP Candide CE 31024). Peu de temps après, j'achetai une version adaptée pour ténor et piano interprétée par le grand Hugues Cuénod (LP Nimbus 2104, étonnamment stéréo et quadriphonique à condition de posséder un décodeur d'époque !). Chaque mot y est naturellement articulé, le texte si compréhensible qu'il nous permet de suivre la pensée d'Alcibiade, Socrate, Phèdre et Phédon, mais, comme souvent lors de la découverte d'une œuvre marquante, la première interprétation vous semble inégalée. J'ai toujours été surpris par le peu de cas fait de cette œuvre majeure de la musique française, chef d'œuvre de simplicité où l'émotion vient à son comble lorsque Socrate, prenant congé de ses amis, boit la ciguë, sentence de ses juges imbéciles. La ligne mélodique est si évidente qu'il nous semble être là, dans le même espace-temps que Socrate lui-même.
Rien d'étonnant à cette téléportation réussie lorsque l'on sait que c'est sur cette partition que Satie écrivit la première fois "musique d'ameublement" ! À ne pas confondre avec la Muzak et la musique d'ascenseur. C'est comme comparer la fontaine de Duchamp avec tous ses imitateurs. "Contribuer à la vie au même titre qu'une conversation particulière, qu'un tableau de la galerie ou que le siège sur lequel on est, ou non, assis." En faisant sous-jouer texte et musique, Satie fait de Socrate un des jalons de la musique du XXème siècle, en préservant l'émotion, à son comble tant on a l'impression d'y être, comme un fait-divers dans le journal de ce matin.

Article du 9 avril 2010

mercredi 14 décembre 2022

Vivre la mort du vieux monde


Vivre la mort du vieux monde est encore un disque représentatif de la pop française du début des années 70. Le premier album du groupe Maajun, avant que Jean-Louis Mahjun rajoute du H à leur nom, rassemble des chansons revendicatives d'un nouveau monde, d'amour et de paix. La libération sexuelle est à la mode. Les influences vont du musette à la musique indienne fondues dans une pop expérimentale assez carrée. À l'époque le folk flirte avec le rock. Les musiciens sont tous multi-instrumentistes : Jean Louis "Mahjun" Lefebvre (basse, violon, guitare, voix), Roger Scaglia (guitare solo, clochettes, shenaï, voix), Alain Roux (saxophones, flûte, harmonica, cythare, voix), Cyril Lefebvre (guitares, dobro, banjo, orgue), Jean-Pierre Arnoux (batterie, saxophone, tablas, vibraphone). Sur la pochette ils se présentent seulement sous leurs prénoms. Ils ont les cheveux longs. S'ils se réclament de Captain Beefheart, Jimi Hendrix et Frank Zappa, la logique musicale, qui rappelle fortement Jacques Higelin, les fera plus tard glisser vers la chanson française. Ce premier disque est sorti à l'origine en 1971 chez Vogue alors que les suivants avec des musiciens différents aboutiront chez Saravah, le label de Pierre Barouh, avant d'être réédités par Le Souffle Continu en 2016.

→ Maajun, Vivre la mort du vieux monde, Le Souffle Continu, CD 12€ / LP 23€, sortie le 9 décembre 2022

mercredi 7 décembre 2022

La preuve est dans le poudingue


La preuve est dans le poudingue (Friedrich Engels)
Poudingue - si nous en conservons le nom - c'est du rock déglingué - no commercial potential - deux jours au studio GRRR à enregistrer la batterie… un autre pour une dixième chanson… la photo officielle validée par nous quatre… J'ajouterais que le diable est dans les détails...

P.S.: Poudingue, c'est Nicolas Chedmail, Frédéric Mainçon et moi-même. Sur la photo, notre invité, le batteur Benjamin Sanz.

lundi 5 décembre 2022

Vous aurais-je oublié ?


Sur le site du Drame le lien est discret, mais tout en bas de la page d'accueil il faut tomber sur les Crédits pour découvrir mes remerciements à toutes celles et tous ceux que j'ai accompagnés ou qui m'ont accompagné d'une manière ou d'une autre. Comme ma mémoire fait défaut, j'ai constitué cette liste au fur et à mesure depuis 1995, création du premier site, et 2010 lorsque Jacques Perconte m'aida à sa refonte. Hélas parfois le nom de certains ou certaines ne me dit plus rien et je dois faire des recherches compliquées pour raviver ma mémoire. L'important c'est qu'il ou elle soit là, y compris celles et ceux qui nous ont quittés et qui nous manquent souvent cruellement. Musiciens, cinéastes, plasticiens, comédiens, chorégraphes, écrivains, ingénieurs du son, techniciens, journalistes, illustrateurs, maquettistes, producteurs, organisateurs de spectacles, développeurs, scénographes, gens de radio ou de télévision, commissaires d'exposition, disquaires, photographes, assistants, je ne serais pas là sans elles et sans eux.

J'ai ainsi tenu à remercier Homeira Abrishami, Françoise Achard, Sophie Agnel, Paula Aisemberg, Lucien Alfonso, Pedro Almodóvar, Anne Amiand, Richard Arame, Steve Argüelles, Feodor Atkine, José Artur, Cyril Atef, Étienne Auger, Serge Autogue, Gérard Azoulay, Mourchid Baco, Mama Baer, Bradford Bailey, Balanescu String Quartet, Anilore Banon, Patrick Barbéris, Raùl Barboza, Luc Barnier, Patrice Barrat, Bruno Barré, Igor Barrère, Franpi Barriaux, Uriel Barthélémi, Hélène Bass, Blick Bassy, Michal Bathory, Nathalie Baudoin, Ruedi Baur, Michael Bazini, Sidney Bechet, Claudette Belliard, Dominique Belloir, Patrick Bensard, Samuel Ber, Antoine Berjeaut, Sophie Bernado, Sébastien Bernard, Maryse Bernatet, Jacques Berrocal, Michel Berto, Jacques Bidou, Christian Billette, Elsa Birgé, Geneviève et Jean Birgé, Jane Birkin, Charles Bitsch, Ludovic Blanchard, Daphna Blancherie, Emmanuelle Blanchet, Nico Bogaerts, Richard Bohringer, Marc Boisseau, François Bon, Antoine Bonfanti, Raymond Boni, Marianne Bonneau, Stéphane Bonnet, Marc Borgers, Irina Botea, Elisabeth Boudjema, Noémie Breen, Hélène Breschand, Dee Dee Bridgewater, Alex Broutard, Jean Bruller dit Vercors, Étienne Brunet, Menica Brunet-Fabulet, Jean-Yves Bouchicot, Jean-Louis Bucchi, Nicolas Buquet, Bumcello, Noël Burch, Christine Buri-Herscher, Michèle Buirette, Fara C, Geneviève Cabannes, Dominique Cabréra, Patrice Caillet, Philippe Caloni, Lulla Card, Phillipe Carles, Carolyn Carlson, Rafael Carlucci, Élise Caron, Kent Carter, Amandine Casadamont, Gwen Catalá, Stéphane Cattaneo, François Cavanna, Marc Cemin, Evan Chandlee, Dorothéee Charles, Denis Charolles, Christophe Charpenel, Jean-Louis Chautemps, Lulu Chedmail, Nicolas Chedmail, Nicholas Christenson, Mino Cinelu, Mikaël Cixous, Eric Clapton, Valentin Clastrier, Nicolas Clauss, Bass Clef, Annabel Clin, Alain Cluzeau, Gilles Cohen, David Coignard, Denis Colin, Médéric Collignon, Isabelle Collin, Hélène Collon, Henry Colomer, Pascal Contet, Controlled Bleeding, François Corneloup, Aude de Cornoulier, Gilles Coronado, Francisco Cossavella, Lol Coxhill, Valérie Crinière, Sonia Cruchon, Francisco Cruz, Pablo Cueco, Élise Dabrowski, Marwan Danoun, Philippe Danton, Louis Daquin, Corine Dardé, Isabelle Davy, Jon Dean, Françoise Degeorges, Olivier Degorce, Thierry Dehesdin, Benoît Delbecq, Marie-Reine Delpech, Éric Delva, Jacques Denis, Antoine Denize, Jean-Claude Deretout, Régis Deruelle, Xavier Desandre-Navarre, Philippe Deschepper, Pierre Desgraupes, Daniel Deshays, Agnès Desnos, Julien Desprez, Marie-Jésus Diaz, Dana Diminescu, Bernard-Pierre Donnadieu, Jimmy Doody, Yves Dormoy, Brigitte Dornès, Pierre-Étienne Dornès-Thiébaut, Iann Douarinou, Nicolas Dourlhès, Tom Drahos, Benoît Drouillat, Claudine Ducaté, Bernard Ducayron, Alain Durel, Frédéric Durieu, Pierre Durr, André Dussollier, Serge Duval, Antoine Duvernet, Éric Échampard, Linda Edsjö, Xavier Ehretsmann, Julien Eil, Youssef el Idrissi, Samy El Zobo, Ella & Pitr, Alix Ewandé, 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avons partagé de délicieux moments.

Dédicace spéciale à Frank Zappa, John Cage, Robert Wyatt, Michel Portal dont les encouragements furent précieux à mes débuts. Pensée quotidienne à Bernard Vitet. Je n'ai évidemment pas cité Francis Gorgé avec qui j'ai commencé, l'autre pilier d'Un drame musical instantané et toujours mon ami. Pour les autres, se reporter aux paroles de l'index 1 de l'album Chansons.