Ne rien faire. J'y pense sérieusement, mais cela me fatigue plus que mon hyperactivité légendaire. À mon retour fin janvier j'envisage de ne plus bloguer le week-end et de m'en tenir à cinq billets par semaine au lieu des 7 sur 7 entretenus sans faille depuis cinq ans. La fréquentation baisse un peu le samedi et le dimanche et mes lecteurs/trices pourront toujours se rattraper des jours où elles/eux-mêmes n'étaient pas fidèles au poste. Et puis le nombre de 2000 articles sera bientôt atteint, de quoi remplir deux volumes de la Pléiade avec l'avantage de pouvoir les lire en ligne. Pas un gramme de papier à se trimbaler ! Autant de photos fixes ou d'images qui bougent, même un peu plus... Je me demande à quoi cela ressemble sur un iPad. Je n'ai pas cédé à son achat parce que l'abonnement Internet fait considérablement monter le prix de la tablette. J'y viendrai probablement lorsque j'aurai œuvré sur ce nouveau support. En attendant je compte les jours qui restent avant de ne plus me connecter. Un mois sans écran ! Comme en janvier 2008 lorsque nous étions en Thaïlande et au Laos je prendrai des notes et des photos que je ne mettrai en ligne qu'au retour, quand je serai un homme neuf. Cette fois j'emporte un magnétophone parce que j'avais manqué deux symphonies batraciennes dignes des plus grands compositeurs.
Ma journée blanche a commencé à 6h30, j'ai fait des courses dans le quartier et à Belleville, acheté des croquettes diététiques pour le monstre qui stagne à 8,5kg, passé voir Elsa, il y avait un monde fou garé n'importe comment. À la poste, comme vingt personnes faisaient la queue au guichet devant moi, j'ai opté pour un affranchissement automatique. C'est si mal fichu qu'une préposée court dans tous les sens pour aider les pauvres quidams qui n'y comprennent rien. La machine s'est trompée. Pas moyen de me faire rembourser. Il a fallu que le caissier revende mon étiquette adhésive à une cliente pour me contenter. Encore heureux qu'on ne me rende pas la monnaie en timbres ou en bonbons comme en Italie. J'aurais été plus vite en attendant mon tour. Trente minutes pour un simple colis ! Tant que les machines auront des hoquets les salariés justifieront leur emploi. C'est rassurant. Sauf que personne n'est au courant des procédures et que tout le monde se contredit, à la manière de la hotline de Canal+ qui m'aura dit n'importe quoi jusqu'au quatrième coup de fil, payant, évidemment. Et encore, rien ne prouve que ce soit exact. Voilà huit jours que j'attends. Mais si, à leur tour, les humains continuent de se comporter ainsi ils risquent d'être remplacés par des machines. La fiabilité est une qualité rare. Je n'en suis pas exempt. J'avais décidé de ne rien faire. Une fois de plus. Et paf !