Je n'ai même pas le temps de bloguer. C'est une galère sans nom pour envoyer les lapins au Canada. Les Québécois avaient prévu de les faire voyager avec une facture commerciale comme si on les exportait définitivement, sauf qu'au retour on aurait payé la TVA comme si on les importait. Nos propres petits à nous ! Antoine doit courir à la Chambre de Commerce pour acheter et remplir un carnet ATA afin que le transporteur puisse les enlever le plus vite possible et que la marmaille soit à Victoriaville à temps. Le numéro de téléphone de la Chambre de Commerce indiqué sur leur site a changé, voire été supprimé, on tombe le bec dans l'Eau de Paris. On ne doit pas donner l'ATA au chauffeur qui pourrait le perdre, mais l'envoyer... en UPS... ou Fedex (dixit !)... à... UPS ! Je croise les oreilles, puisque nos lapins n'ont pas de pattes, pour qu'Antoine, muni d'un nombre impressionnant de documents de l'association, réussisse à récupérer le carnet ATA demain. C'est une procédure douanière. Je risque de péter un câble. Levé depuis l'aube, à 19h je n'avais pas encore eu le temps de m'habiller. Pas une minute. Une vie de fou. En y pensant, lundi soir j'ai vu Alice de Burton, c'était joli, mais je me suis ennuyé comme un rat mort. Aucun rythme. Pouf pouf. Quand je ne m'escrimais pas contre la bureaucratie française, je remplissais ma déclaration d'impôts, un autre cauchemar ! Journée nulle et non avenue. J'ai l'impression qu'on est mardi matin et que je vais me réveiller.