Les séjours tunisien et breton ont parfaitement joué leur rôle de trait d'union. Le jour j'enregistrais d'autres manières de vivre. La nuit je me gavais de musique. Pendant quinze jours les projets en rade se sont fait oublier, le temps que toutes les équipes rattrapent mon avance. Le mois de juin est encore flou. Où en sont les bateaux pirates, le futur métro ou la célèbre Arlésienne ? J'ignore tout de l'été. Les grands projets sont repoussés à la rentrée. L'opération de Françoise interdit l'avion et la montagne. Elle porte au poignet un bracelet vert indiquant la présence de gaz ophtalmique.
Nous passons un temps fou à jouer avec Ulysse, très dégourdi pour son âge. Il n'a pas trois mois et grimpe déjà à la cime des arbres, obéit lorsqu'on lui dit non, fait ses besoins dans le jardin... Oups, accident sur couette ce matin. Tous ceux qui l'ont précédé sont passés par là ! Rapide comme l'éclair, il est curieux de tout et disparaît dans des cachettes introuvables. Je lui ai téléchargé plusieurs applications sur iPad, mais il ne comprend pas où passent les bestioles qui sortent du champ. Quant à la souris en tissu qui pousse des cris quand on la touche, je pense que l'on s'en lassera avant lui !