BIRGÉ - HOANG - PERRAUD
Rêves et cauchemars
GRRR 3068 online, 2013

*

Jean-Jacques Birgé a demandé à Antonin-Tri Hoang et Edward Perraud de raconter chacun trois rêves. Avec les siens cela faisait neuf Rêves et cauchemars à interpréter en musique en leur donnant corps... Le dixième rêve est celui d'une spectatrice à qui ils proposèrent de raconter le sien. Chaque rêve était précédé de sa narration au public, comme lorsque l'on se réveille et que l'on essaie de se souvenir, à haute voix.
Enregistré live par Benoît Tonnerre au Triton le 31 janvier 2013 en sortie de console. Ainsi le niveau de la batterie et des instruments acoustiques est plus faible qu'au réel.
Blog "J'ai fait un rêve..."
Article de Gary May in Improjazz n°193 (mars 2013)
Illustration de Nicolas Clauss tirée de La machine à rêves de Leonardo da Vinci.
65 minutes

tracklist / infos / téléchargements
n°1 / Les parallélépipèdes / 6'52
Le cauchemar de parallélépipèdes absorbants de Jean-Jacques est probablement un souvenir de sa naissance. Mais que vient y faire le chiffre 7 ?
Jean-Jacques Birgé - trompette à anche, loto, clavier
Antonin-Tri Hoang - saxophone alto
Edward Perraud - batterie
n°2 / La fuite en Afrique / 6'57
Edward, chasseur de lions en Afrique, est poursuivi par sa tribu.
Jean-Jacques Birgé - clavier, trompette à anche, hochet
Antonin-Tri Hoang - clarinette basse, saxophone alto
Edward Perraud - batterie, voix
n°3 / Pour s'endormir / 3'37
Pour s'endormir Antonin, enfant, entonnait d'étranges psalmodies qu'il rythmait en oscillant la tête.
Jean-Jacques Birgé - flûtes, voix, ballon
Antonin-Tri Hoang - corps de clarinette
Edward Perraud - batterie
n°4 / Psyché du lit / 6'25
Les jours de fièvre Antonin croyait voir des serpents bouger sous le tapis de bain, les plantes devenaient carnivores, le voyage psychédélique ne se dissipait qu'au levé du jour.
Jean-Jacques Birgé - Tenori-on, clavier
Antonin-Tri Hoang - saxophone alto
Edward Perraud - batterie, électronique
n°5 / Nous avons tous été / 6'37

Certains rêves sont plus conceptuels. L'un d'Edward se réfère à l'haïku "je ne sais pas pourquoi j'aime ce monde dans lequel nous sommes venus mourir. Nous avons tous été."
Jean-Jacques Birgé - H3000, hou-kin, voix
Antonin-Tri Hoang - clarinette, saxophone alto
Edward Perraud - batterie

 

Pour le suivant :
Le père de Jean-Jacques ne serait pas mort, il aurait refait sa vie en Grèce.

n°6 / La deuxième vie de mon père / 5'21

Jean-Jacques Birgé - clavier, guimbardes
Antonin-Tri Hoang - saxophone alto
Edward Perraud - batterie, électronique

n°7 / Un orchestre dans ma tête / 8'41
Impossible de dormir. Antonin passe la nuit à essayer en vain de chasser un orchestre qui joue en continu dans sa tête.
Jean-Jacques Birgé - clavier, H3000
Antonin-Tri Hoang - saxophone alto, clarinette basse, clarinette
Edward Perraud - batterie
n°8 / Les moutons de Sarajevo / 5'50
À Sarajevo pendant le siège, Jean-Jacques s'endort en comptant les explosions comme d'autres comptent les moutons. Les tirs des monstres perchés sur les collines lui rappellent Ionisation de Varèse.
Jean-Jacques Birgé - H3000, voix, harmonica, guimbarde, anche, waldteufel
Antonin-Tri Hoang - saxophone alto
Edward Perraud - batterie, électronique
n°9 / Le rêve de Dürer / 8'30
Edward a toujours rêvé de mettre en musique le rêve d'Albrecht Dürer :
"En 1525, la nuit du mercredi au jeudi après la Pentecôte, je vis en rêve ce que représente ce croquis : une multitude de trombes d’eau tombant du ciel. La première frappa la terre à une distance de quatre lieues : la secousse et le bruit furent terrifiants, et toute la région fut inondée. J’en fus si éprouvé que je m’éveillai. Puis, les autres trombes d’eau, effroyables par leur violence et leur nombre, frappèrent la terre, les unes plus loin, d’autres plus près. Et elles tombaient de si haut qu’elles semblaient toutes descendre avec lenteur. Mais, quand la première trombe fut tout près de terre, sa chute devint si rapide et accompagnée d’un tel bruit et d’un tel ouragan que je m’éveillai, tremblant de tous mes membres, et mis très longtemps à me remettre. De sorte qu'une fois levé, j'ai peint ce qu'on voit ci-dessus. Dieu tourne pour le mieux toutes choses."

Jean-Jacques Birgé - clavier, naufrage, trompette de poche, guimbarde
Antonin-Tri Hoang - clarinette, saxophone alto, clarinette basse
Edward Perraud - batterie, électronique
n°10 / Les deux serpents / 6'44
Catalina nous raconte son rêve des deux serpents en Colombie... Le trio l'improvise à brûle-pourpoint...
Jean-Jacques Birgé
- clavier, Tenori-on
Antonin-Tri Hoang - saxophone alto
Edward Perraud - batterie
: /
Lecture
tracklist
Site créé en 1997 / Dernière mise à jour : samedi 14 décembre 2024 / Blog quotidien / © Jean-Jacques BIRGÉ / jjbirge@drame.org / Crédits