Je n'emporte pas mon ordinateur, mais un carnet et un stylo, plus de quoi prendre des photos. Donc pas de blog d'ici le 28, mais vous aurez probablement droit à un compte-rendu à notre retour de Lisbonne. Il peut m'arriver d'envoyer une image sur FaceBook. Je ne sais pas. Ce n'est pas écologique de prendre l'avion, alors camarades conscients n'en rajoutez pas. Ces vacances sont salutaires, salvatrices, et, espérons, merveilleuses.
Mon dernier voyage au Portugal remonte à 1976, par là. Nous étions descendus à quatre en Algarve dans une petite voiture. Je ne me souviens plus de grand chose, sauf du tabouret dagobert qui, même plié, occupait tout l'espace intérieur. Il avait fallu traverser l'Espagne, débarrassée de Franco. Salazar l'avait précédé. Le passage d'un pays à l'autre avait été un choc. Là-bas c'était tout propre, style rideaux en dentelle. Cela fait si longtemps que j'ai envie de découvrir Lisbonne.
J'ai juste eu le temps de ranger le studio après le concert de dimanche avec Fanny au tuba et Maëlle à l'alto. Le mixage et la mise en ligne de cet Apéro Labo 2 attendront le retour. Ce fut un succès sans pareil. Le protocole tant convivial que créatif change radicalement la perception de la musique par les spectateurs. Je pense reprendre l'expérience en avril, car cela me prend tout de même une semaine d'organiser la séance et l'after, tout en étant frais et dispo pour improviser avec d'aussi formidables partenaires. Un petit indice avant de révéler l'album d'ici une quinzaine : nous nous sommes inspirés de pages du Codex Seraphinianus choisies par nos invités !