De temps en temps, je suis paresseux. Lorsque que j'ai un problème informatique (adeptes du PC passez votre chemin !), j'appelle Francis dont l'iChat est branché toute la journée. Pourtant, souvent la réponse est déjà sur Qt bridge, son site dédié à QuickTime. Par exemple, il y a une page QuickTutor qui explique comment regarder n'importe quel format de film avec QuickTime ou le piloter à l'aide de JavaScript. Francis a lui-même développé des petits outils très simples pour afficher des panoramas QTVR en plein écran (PleinPot) ou générer le code indispensable au placement de films QuickTime sur une page Web (PAGEot). Il inventorie tous les outils nécessaires à la vidéo, à la capture-écran, au midi, au streaming, à la compression, l'animation, la reproduction, au chat et à la souris (deux petites bêtes qu'on a toujours adorées !)... Sans oublier le QuickTime VR, panoramiques interactifs, dont sa société, briq, s'est fait une spécialité. Et si les réponses ne sont pas sur Qtbridge, elles sont sur le garage de la vidéo sur Mac, un de ses partenaires. Enfin, ce n'est pas toujours aussi simple, l'informatique est un labyrinthe où plus on en sait plus on s'y abîme. C'est sympa d'avoir un pote qui s'y connaît un peu mieux que vous !
Francis Gorgé, vous l'aurez reconnu, n'est pas un homonyme d'un des fondateurs d'Un Drame Musical Instantané, c'est le même gars. Nous avons fait ensemble notre premier concert, notre premier disque, travaillé quotidiennement pendant dix-sept ans jusqu'en 1992, enregistré une quinzaine d'albums et je suis toujours content de le voir, à défaut de l'entendre, puisqu'il a hélas posé sa guitare électrique depuis belle lurette. Au lycée, il avait déjà fabriqué un synthétiseur (avant que ça existe !) avec le coffret du Petit Électricien. Il m'initia à l'informatique musicale encore balbutiante : Yamaha, Atari, Apple... Il avait le premier échantillonneur, une pédale Replay dont le brevet fut ensuite acheté par Akaï. Je regrette nos engueulades où ça carburait sec entre nous trois, avec Bernard Vitet rencontré en 1976 avec qui il m'arrive encore de faire du bruit. Tous les trois finissions toujours par tomber d'accord, car nos egos s'effaçaient devant le projet. Un vrai collectif. J'ai souvent parlé de la complicité musicale que nous partagions. Je pouvais faire n'importe quoi, Francis était capable de rattraper toutes les balles que je lui lançais, le bullet time avant la lettre... Je retourne sur Qtbridge, ce n'est pas tout d'indiquer des liens, il faut que je les expérimente...

Photo de FG par Gérard Touren