70 Jean-Jacques Birgé

Jean-Jacques Birgé

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mercredi 6 février 2008

Toilettes à la laotienne (6)


Comme dans le Maghreb les toilettes ne sont pas prévues pour digérer le papier hygiénique. On se lave en s'aspergeant d'eau avec un tuyau ou une casserole que l'on plonge dans une cuve. C'est très propre, pas toujours pratique et on se rhabille avec le derrière mouillé.


À l'usage, on se rend compte que cette technique est plus hygiénique puisqu'on se lave, et plus écologique puisque l'on ne gaspille pas de papier et qu'on n'encombre pas la planète avec toute cette cellulose. Question d'habitude ! En haut des arbres de la réserve de Bokeo, c'est évidemment encore plus acrobatique et il ne faut mieux pas avoir le vertige, mais la vue est imprenable...


L'eau arrivait d'une source et l'évacuation se faisait par un tuyau qui éjectait tout cela dans la nature, loin du chemin évidemment. Sur l'image, on voit qu'ici le siège agrémenté d'un cône en métal, dépasse de la rambarde de la maison. À trente mètres au-dessus de la forêt, j'avoue avoir eu un peu la trouille lorsque je m'asseyais !


Même dans la meilleure auberge de Nong Khiaw dont les luxueux bungalows surplombent la rivière Nam Ou, le système est le même, et la douche asperge, inonde et nettoie toujours la salle d'eau. Mais nous n'y sommes pas encore. C'est pour le prochain épisode. Sur la route qui nous y mène, comme des lampadaires éclairant le chemin, flottent partout des drapeaux rouges ornés d'une faucille et d'un marteau. La vitesse et les chaos de la route ne me permettent pas de prendre de photo...

La musique vaut-elle encore le dérangement ?


Demain jeudi à 17h, débat public proposé par le Festival Sons d'Hiver et Les Allumés du Jazz : "La musique vaut-elle encore le dérangement ?"

"Mort du disque annoncée", "culte de l'Audimat" sont des principes qui envahissent les débats publics en France sur la musique. Il est urgent d'analyser ces notions idéologiques et médiatiques, d'en percevoir la nature et les enjeux réels, pour ne pas subir cette crise, mais devenir les acteurs d'un véritable changement. Et revenir à la question fondamentale : "pourquoi et comment faire circuler la musique aujourd'hui ?"
Interventions de musiciens, représentants de maisons de disques, programmateurs de concerts et autres acteurs de la vie musicale.
Les débats sont ouverts à tous. Venez participer et réfléchissons ensemble.
À lire : "Crise du disque, pourquoi tant de haine" par Olivier Gasnier dans le numéro 20 du Journal des Allumés du Jazz. En illustration, la une d'Efix.

Entrée libre.
Théâtre d'Ivry-sur-Seine Antoine Vitez
1 rue Simon Dereure 94200 Ivry-sur-Seine
Métro : Mairie d'Ivry (ligne 7) Terminus
tél à Sons d'Hiver : Armelle ou Émilie 01 41 73 11 65

Trois petits films dans la jungle de Bokeo (5)


Je me suis résigné à mettre en ligne ces trois vidéos malgré leur déplorable qualité. C'est le première fois que j'utilisais mon vieil appareil-photo numérique pour réaliser trois petits plans sur les câbles du Gibbons Experience. Les films d'origine ne sont pas si mauvais, mais YouTube refuse leur format natif, aussi suis-je obligé de les réexporter dans QuickTime en les compressant et le résultat n'est pas brillant. Cela donne tout de même une vague idée de l'aventure. Vous pouvez toutefois regarder d'autres séquences tournées par divers participants en tapant Gibbons Experience ou Gibbonx dans YouTube.


La première séquence "montre" Françoise quittant la Maison 4 où nous avons passé la première nuit. Dans la seconde, j'arrive de la Maison 5 où nous avons été confrontés aux cinq reptiles géants vert fluo. Dans la dernière, on voit Françoise terminer la glissage en s'aidant avec les bras.


Heureusement, nous avions acheté des gants de laine en face de l'agence pour protéger nos mains ! Au début, la tendance est souvent de se coincer les doigts dans la poulie, mais on apprend très vite... Et puis nous nous surveillons les uns les autres pour ne pas prendre de risque idiot. L'important est surtout d'attendre que le précédent soit arrivé avant de s'élancer. Même à un kilomètre de distance on sent parfaitement les vibrations du câble quand on le touche, que ce soit la poulie ou le choc des mains qui se hissent. La seule faille est l'absence de vibration si quelqu'un s'est malencontreusement arrêté en route, aussi nous crions "ok !" (deux syllabes) ou "non !" (une syllabe) aux injonctions des impatients ou des inquiets. Hélas, certains répondent par un "not ok !" dont la distance et l'écho de la forêt avalent obligatoirement la négation, risquant de provoquer des accidents.