vendredi 17 juin 2011
Duo avec Antonin-Tri Hoang ce soir à 18h30 au Souffle Continu
Par Jean-Jacques Birgé,
vendredi 17 juin 2011 à 07:12 :: Musique
Bousculade au portillon. Contrairement à d'habitude j'ai oublié de faire une photo avec Antonin Tri Hoang lorsque nous nous sommes rencontrés pour préparer le concert de ce soir. C'eut pourtant été bien pratique pour illustrer l'annonce de notre duo au magasin de disques Le Souffle Continu, 20-22 rue Gerbier, 75011 Paris (entrée gratuite), mais le temps presse. Je n'ai que celui de donner corps à mes rêves.
Le blog tourne à l'égocentrisme. Ces dernières semaines j'accumule les projets et les créations à une vitesse vertigineuse : la petite parade pour dix vélos à musique demain après-midi à Villeurbanne, la publication prochaine de mon premier roman, la direction musicale des Soirées des Rencontres d'Arles, la composition du long métrage de Pierre Oscar Lévy dont Hubert Védrine est l'auteur, la préparation du nouveau site des Ptits Repères, des boucles pour l'interface DVD de Atys à l'Opéra Comique filmé par François Roussillon et cette invitation musicale où nous improviserons en duo, avec en invité (qui n'est plus une) surprise, le violoniste Lucien Alfonso.
Le Souffle Continu, caverne d'Ali Baba pour les amateurs de musique atypique, magasin de disques vinyles et numériques, de livres sur le sujet, etc., annonce la soirée sous mon nom et "l’occasion de faire un point sur (ma) copieuse discographie, d’écouter cette rencontre exceptionnelle..." J'ai donc pris en photo mes instruments du jour, Tenori-on branché sur KaosPad, Kaossilator branché sur filtre Jomox, trompette à anche, guimbardes et varinette. Hors-champ, un poste de radio branché sur la Mascarade Machine, programma informatique conçu avec Antoine Schmitt, qui se joue sans qu'on y touche et transforme les ondes hertziennes en musique !
Je connais Antonin depuis qu'il est né (biographie la plus récente en cliquant sur "Lire la suite"), mais nous n'avons encore jamais croisé nos instruments. Je me souviens de ses incantations qu'il rythmait de mouvements de tête de gauche à droite pour s'endormir. Ce serait chouette qu'il en joue une à cette occasion ! Il sera sans amplification avec son sax alto et sa clarinette basse. J'ai toujours évité le terme d'improvisation, lui préférant celui de composition instantanée. Espérons que cette revendication trouvera écho dans notre échange et que les formes que nous dessinerons pourront nous émouvoir en faisant sens !